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Songtexte: Booba. Temps Mort. Jusqu’ici Tout Va Bien.

:
Je suis pas la pour t'faire un bouss mec, ni faire un boost,
rien a foutre que tous craignent, j'suis ne a 2 km d'ou j'traine,
lyrical coup d'crosse coup bas, ecoute Booba donne-nous la patte on t'arrache tout l'bras.
J'bosse pour mon peuple comme Hi-Fi, terrifie, crois-nous, va dans la rue, verifie.
Ici les memes scenes, meme squatt, meme shit, les memes frites, 2, 3 chiennes et 150 chaines.
J'suis dans leur mac, mais dans l'coin dangereux Black.
Dangereuses taffes, pas d'blagues gars, dangereux tagga, moi j'veux qu'on m'paye moi,
ecoute-moi, 6 000 balles pour travailler tout l'mois j'm'en bats les couilles, moi.
Moi, j'suis un rat comme Luciano, degre d'parano rare comme un noir qui joue du piano.
Va dire aux porcs d'alerter les autorites, moi j'suis oblige d'acheter ma liberte.

La vie c'est dur mais ici on s'en r'met, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
J'deconne, je sais changer, j'essaie, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
L'or et les tasses frequentent peu de gens clean, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
Les grosses bastos negro, le crack, l'heroine, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.

Mes negros en ont rien a chier, tous sont fiches, touche du bois, de l'acier, fume tout, bois de la 16.
Fais de la scene, pas d'zele, pas la si pas d'zeb
Aucun n'insiste j'combats le 6.6.6.
Tunique treillis kaki, unique MC acquis la rime grace au crew sinon a qui 92 i,
du son pour mes gens, du plomb dans les jambes, negro, du chrome sur les jantes, j'brille.
J'ai rien vu, rien entendu, les portes fermees, mon destin est propre a l'autoprod.
Et si y'a Mala, avec toute la smala, y'a pas d'hasard, c'est qu'tout seul j'y arriverais pas,
j'repete, t'entends pas bien ou quoi ? Plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.

La vie c'est dur mais ici on s'en r'met, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
J'deconne, je sais changer, j'essaie, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
L'or et les tasses frequentent peu de gens clean, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
Les grosses bastos negro, le crack, l'heroine, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.

T'inquiete bientot on s'barre, aux States ou en Tunisie ou autre part, des qu'y aura d'la thune ici.
Jamais affaibli a New York, El Hadj, Arrach et Billy,
Cognac Alize beu dans les Phillies et t'as realise qu'c'etait fini.
Mon crew, c'est pur, violent, bizarre, indefini,
MCs navrants, niveau trop bas, j'crois qu'j'vais m'mettre a rapper avec le style d'avant.
Dans c'monde j'respecte ceux qui m'y ont mis, regarde l'etat dans quel etat on l'a mis, mon ami c'est pas fini donc
mets ta tenue verte, marron et beige,
on fait nos diezes, on s'en bat les couilles, on les baise.
Tout baigne de pisse dans leur toubei, leur vue baisse et j'vois des couches dans leurs poubelles,
precis, bouteille alcool avec un chiffon, a fond en V6 du whisky dans la vessie,
L.U.N.A.T.I.C. ca sent la te-ci, la paix ?! Ah, vas-y on fait pas d'manifs ici.

La vie c'est dur mais ici on s'en r'met, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
J'deconne, je sais changer, j'essaie, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
L'or et les tasses frequentent peu de gens clean, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.
Les grosses bastos negro, le crack, l'heroine, plus rien m'etonne jusqu'ici tout va bien.

Wesh Omar, fini les cauchemars, je vis dans la bulle, dans ma bulle