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Songtexte: Keny Arkana. Grabuge.

:
Vie en vrac
un peu a l'arrache,
trop de bric a brac, de briques, de brutes, de blocks a cran comme braques par la rage !
Jeunesse dans le grabuge, partant a la derive, avenir un peu flou, car tous noyes dans un mode de vie pas terrible !
Ce monde est malade, on en a pas gueri une grande parade de laquelle on a acqueri l'art d'plier leurs barrages !
Leur putain d'interet voudrait nous rendre barge, comment etre pose c'est tintin au grand royaume des nevroses !
Welcome, bienvenida aqui (bienvenue ici en espagnol) ou jamais rien n'est acquis, ou on t'apprends le contraire alors mes idees sont dans le maquis !
Ce monde n'est pas rose !!
Non, non, il est kaki, alors quoiqu'il se passe je resterais une soldat derriere le MIC !
Ambiance lacrymo, les yeux mouilles par la colere, prepare tes bombes, l'homme robot vetu de bleu a soif de l'hecatombe !
Ou ce ne serait que l'etat tombe que chacun recolte ce qu'il merite, tout ca m'irrite, alors big up a tous ceux qui militent !
Regarde comme on est que de la gruge, dur de sortir de la ruche, dans nos tetes c'est le grabuge, la paix a brule sur la buche !
Condamnes depuis des lustres par un systeme de batards, la destruction a gagne en vitesse pour elle y a pas de radars !
L'homme moderne, heureux, tant qu'il prend son cheque, s'empeche de voir le cadavre des droits de l'homme crible de balles mensongeres !
Blaspheme !
On m'a dit ton Dieu c'est l'economie, on s'est construit un monde avec les memes regles que celles du Monopoly !
Mais bande de niques, la folie est collective, les liberaux se foutent de l'etre humain, les autres en font un fond de commerce !
Regarde dehors, ou ta tele, vois Sarko se fache, une voix me dit : "enfermons ce ptit Hitler dans un sarcophage"
2007 je flippe, Nicolas, Jean-Marie, j'en arrive a penser a l'exil si ca pete pas dans ma ville !
On s'est fait avoir, y a que du poison dans la gruge, pour mieux ecarter leurs regles, exteriorisons le grabuge !
J'ai pas confiance en tout ce qu'ils nous reservent,ne vois-tu pas que les murs se resserent, laisse-moi mediter en regardant le ciel,
Ce soir la lune est pleine, un peu comme ma rancune, mon espoir est sur un brancard et mes reves sont partis en cure,
N'ont pas ete vaincus, mais empoisonnes, mes souvenirs des troubadours qui ont deja bien zones, il me reste quoi ?
Le desespoir de mes yeux bien ouverts sur une realite obscure ou seul le pire tient les nouvelles
Ils aimeraient nous faire croire que tout va bien,ce sera le cas quand sur terre, mere, la misere sera loin,
et connectee j'entends les pleurs, de plus d'un peuple, l'ordre etabli, insensible, l'occident enseigne la peur de l'autre,
trop d'amalgames, l'homo sapiens s'est rendu, pour donner place a l'homo-economicus, une race de vendus
J'ai pas confiance en ce qu'ils nous reservent, et ca il faudra faire quelque chose avant que les murs se resserent...

Keny Arkana, la rabia del pueblo