Songtexte: Edith Piaf. Le Petit Brouillard.
:
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard
Qui vous transperce jusqu'aux os
Et qui se colle a votre peau.
Il me semble le voir encore,
Le soir ou son copain du port
Lui apporta le faux passeport
Et son visa pour Buenos Aires.
J'ignore ce qu'il avait fait.
Je n'avais compris qu'une chose :
Que sa derniere chance etait
Qu'il prenne ce navire a l'aube
Et quand vint l'heure du depart,
Je recus son dernier regard
Dans le petit matin blafard,
Dechire par les sirenes.
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard
Qui nous transperce jusqu'aux os
Et qui se colle a votre peau.
La passerelle etait levee
Et c'est quand je l'ai cru sauve
Que des hommes sont arrives
Et l'on fait redescendre a terre.
J'ignore ce qu'il avait fait
Mais, pour ne pas me compromettre,
Il passa menottes aux poignets
Sans avoir l'air de me connaitre
Et depuis qu'ils l'ont emmene,
Je pense a lui des jours entiers
En regardant les longs courriers
Diminuer et disparaitre.
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard,
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard,
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard...
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard
Qui vous transperce jusqu'aux os
Et qui se colle a votre peau.
Il me semble le voir encore,
Le soir ou son copain du port
Lui apporta le faux passeport
Et son visa pour Buenos Aires.
J'ignore ce qu'il avait fait.
Je n'avais compris qu'une chose :
Que sa derniere chance etait
Qu'il prenne ce navire a l'aube
Et quand vint l'heure du depart,
Je recus son dernier regard
Dans le petit matin blafard,
Dechire par les sirenes.
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard
Qui nous transperce jusqu'aux os
Et qui se colle a votre peau.
La passerelle etait levee
Et c'est quand je l'ai cru sauve
Que des hommes sont arrives
Et l'on fait redescendre a terre.
J'ignore ce qu'il avait fait
Mais, pour ne pas me compromettre,
Il passa menottes aux poignets
Sans avoir l'air de me connaitre
Et depuis qu'ils l'ont emmene,
Je pense a lui des jours entiers
En regardant les longs courriers
Diminuer et disparaitre.
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard,
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard,
Toujours ce sale petit brouillard,
Toujours ce sale petit cafard...
Piaf, Edith
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